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Notre mission
Oeuvrer pour le développement des parasports
Le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) assure la coordination et la représentation des fédérations sportives qui proposent une offre sportive adaptée aux personnes handicapées. Seul interlocuteur français reconnu par le Comité Paralympique International, le CPSF est membre fondateur de Paris 2024 et compte à ce jour 46 fédérations membres.
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Les programmes de développement du CPSF
Le Comité Paralympique et Sportif Français a mis en place différents programmes pour faciliter l'accès à la pratique pour tous
En route pour PARIS 2024
Questions fréquentes
Quelle différence entre les termes “paralympique“, “parasports” ou encore "handisport" ?
Les termes pour désigner le sport à destination des personnes handicapées sont variés et sont parfois utilisés confusément.
« Parasport » est le terme générique pour désigner l’ensemble des sports pratiqués par les personnes en situation de handicap, en loisir comme en compétition, inscrits au programme des Jeux Paralympiques ou non. Il est décliné par discipline, comme le « para badminton », le « para aviron », le « para ski alpin », le « para surf », la « para voile », le « para karaté »… On appelle ainsi les athlètes qui représentent la France aux Championnats du Monde de para triathlon « l’équipe de France de para triathlon ». Le préfixe « para » renvoie au terme « parallèle ».
Le terme « paralympique » a trait aux sports qui sont inscrits au programme des Jeux Paralympiques. Ces derniers sont aujourd’hui au nombre de 22 et, comme aux Jeux Olympiques, évoluent régulièrement lors de chacune des éditions.
Ainsi, le basket en fauteuil roulant est aujourd’hui un sport paralympique, car il est inscrit au programme des Jeux Paralympiques. Le « para surf » est un parasport car n’est pas inscrit au programme des Jeux Paralympiques.
Le terme « handisport » désigne une fédération sportive – la Fédération Française Handisport – et les nombreuses disciplines sportives qu’elle propose. Par extension, le terme « handisport » est souvent utilisé pour évoquer la pratique sportive des personnes qui présentent un handicap physique ou sensoriel.
Pourquoi existe-t-il un mouvement sportif pour pratiquants handicapés en parallèle du mouvement sportif ordinaire ?
Il existe plusieurs explications à l’existence d’un mouvement sportif pour pratiquants handicapés aux côtés d’un mouvement sportif ordinaire.
Il a longtemps été admis que le fait d’avoir un ou plusieurs handicaps ne permettait pas d’exercer une activité sportive. Le développement de pratiques sportives à destination des personnes en situation de handicap fut d’abord l’affaire de pionniers, qui ont développé des pratiques adaptées et ont structuré des organisations pour les faire vivre. En France, l’existence d’organisations puis de fédérations sportives spécifiquement dédiées à la pratique sportive par les personnes en situation de handicap est alors rendue nécessaire en l’absence d’une offre de pratique adaptée dans le milieu ordinaire. Ces fédérations ont créé et développé une très large expertise et sont devenues des références en matière de sport handicap.
Depuis une quinzaine d’années, le nombre d’acteurs engagé dans les parasports augmente. Plusieurs fédérations sportives non spécifiques, ont créé ou développé une offre sportive à destination des personnes en situation de handicap. En 2022, 27 fédérations sportives disposent d’une délégation du Ministère des sports en matière de parasports. Cela signifie qu’il leur revient de régir la(les) discipline-s sportive-s (règles, encadrement, délivrance de titres officiels de champions de France par exemple). Au-delà, 42 fédérations sont membres du CPSF.
Toutefois, force est de constater que la pratique sportive par les personnes en situation de handicap est encore trop limitée, malgré l’élargissement du nombre d’acteurs. L’existence d’acteurs spécifiques permet de garantir la prise en compte des spécificités des personnes en situation de handicap au sein du mouvement sportif. C’est le sens de la mission confiée par l’Etat au CPSF qui, dans sa Charte éthique, a rappelé qu’il continuerait d’exister tant que « les personnes en situation de handicap n’auront pas accès à l’activité physique et sportive de leur choix, dans des conditions adaptées ».
Quels sont les handicaps pris en compte par le Comité Paralympique et Sportif Français ?
L’Organisation Mondiale de la Santé considère qu’est en situation de handicap « toute personne dont l’intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge ou d’un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l’école ou à occuper un emploi s’en trouvent compromises. » Le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) se reconnait dans cette définition universaliste. Il considère que l’objectif du mouvement paralympique est de développer la pratique sportive pour tous, quel que soit le handicap ou la finalité de la pratique sportive. Il accompagne l’ensemble des fédérations qui développent une ou plusieurs pratiques à destination des personnes en situation de handicap, sans faire de distinction selon la nature de celui-ci.
En matière de compétition, les règles internationales du mouvement paralympique s’imposent au Comité Paralympique et Sportif Français. Les Jeux Paralympiques comprennent des épreuves sportives ouvertes aux personnes présentant une déficience visuelle, intellectuelle ou physique. Tous les sports paralympiques ne sont pas ouverts à chacun des handicaps. Parallèlement, il existe une compétition internationale – les Deaflympics – réservée aux personnes déficientes auditives.
De même, des compétitions multisports internationales sont organisées à destination de sportifs présentant certains types de handicap. Il existe donc des compétitions spécifiques pour certains handicaps sans que cela ne mette en cause ni la volonté ni la capacité du Comité Paralympique et Sportif Français à parler au nom de toutes les personnes en situation de handicap qui pratiquent une activité sportive, quel que soit le handicap.
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